
« Les déportés avancent vers l’extrémité du quai. Deux S.S. sont au milieu ; l’un d’eux, officier-médecin. Les déportés défilent devant lui. Avec le pouce ou avec une badine, il dirige les détenus soit à droite, soit à gauche. »
R. Waitz, Témoignages strasbourgeois, 1947

Ils sont revêtus de la tenue rayée, portent sur la poitrine un triangle (rouge pour les résistants et les communistes, vert pour les droits commun) ou une étoile jaune. On voit aussi un numéro qui est aussi tatoué sur l’avant-bras des déportés.
Ici, au camp d’Oranienburg-Sachsenhausen.

Le travail dure des heures, pendant lesquels les déportés ne reçoivent ni eau, ni nourriture.

La nudité était un moyen d’humilier et de détruire les déportés.
On voit aussi les effets de la sous alimentation des déportés.

Traces d’une expérience médicale faite dans ce camp par les S.S. : des muscles, des nerfs et des parties d’os ont été enlevées à cette femme, qui a survécu.

Photo prise au camp de Sachsenhausen, après la libération du camp. On ne sait pas si cette déportée très affaiblie a survécu.


(Auschwitz)


Les corps étaient montés par un monte-charge (au fond), puis traînés devant le four crématoire. Trois déportés étaient chargés d’alimenter chaque four.

C’est là que les corps étaient détruits par le feu. Toute trace des déportés devait disparaître.
Les cendres étaient ensuite dispersées dans les régions boisées, dans les étangs…
Il y a aussi dans ce site des documents et photographies de la déportation vers les camps.